septembre 2025

Trois associés discutant devant une maison dans le cadre d’un investissement immobilier via une SCI

SCI immobilière : avantages et étapes pour la créer

Qu’est-ce qu’une SCI ? La Société Civile Immobilière (SCI) est une structure juridique qui permet à plusieurs personnes de gérer ensemble un ou plusieurs biens immobiliers. Contrairement à l’achat en indivision, la SCI offre un cadre plus souple, durable et évolutif.Elle nécessite au minimum deux associés, qui détiennent chacun des parts sociales proportionnelles à leur apport. Il existe plusieurs formes de SCI : SCI familiale : pour gérer un patrimoine entre membres d’une même famille SCI de gestion : pour acheter, louer et gérer un bien immobilier SCI de construction-vente : destinée à construire puis revendre des biens Pourquoi créer une SCI pour investir dans l’immobilier ? La SCI présente de nombreux atouts pour un investisseur, notamment en matière de gestion, de fiscalité et de transmission. Investir à plusieurs, plus facilement La SCI permet de réunir plusieurs investisseurs autour d’un projet commun : acquisition d’un immeuble locatif, colocation, projet patrimonial… Chacun détient des parts sociales, ce qui facilite les prises de décision et les reventes partielles. Optimiser la transmission de patrimoine Transmettre un bien immobilier via une SCI est souvent plus simple et fiscalement avantageux. On peut, par exemple, donner progressivement des parts sociales à ses enfants, en bénéficiant d’abattements fiscaux. Une gestion plus souple qu’en indivision En SCI, la gestion est encadrée par des statuts : les règles sont claires dès le départ. Contrairement à l’indivision, il n’est pas nécessaire d’obtenir l’accord de tous les associés pour chaque décision. Responsabilité limitée des associés Les associés ne sont responsables qu’à hauteur de leurs apports (sauf cas exceptionnels). Cela permet de mieux protéger son patrimoine personnel. 👉 À noter :Créer une SCI implique aussi des contraintes : rédaction de statuts, comptabilité, coûts de création et de gestion, fiscalité parfois complexe. Comment créer une SCI ? Les 5 étapes clés Créer une SCI ne s’improvise pas. Voici les étapes essentielles à suivre : 1. Définir l’objet social et les associés L’objet social décrit l’activité de la SCI : achat, gestion locative, détention familiale… Il doit être précis mais suffisamment souple.Il faut également désigner les associés (au moins deux) et définir la répartition du capital. 2. Rédiger les statuts Les statuts sont le cœur de la SCI. Ils précisent les règles de fonctionnement : pouvoirs du gérant, répartition des bénéfices, modalités de cession des parts, etc.Il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel (notaire, avocat, expert-comptable) pour cette étape. 3. Déposer le capital social Le capital peut être fixe ou variable, et n’a pas de minimum légal. Il peut être constitué en numéraire (argent) ou en nature (apport d’un bien immobilier).Il est déposé sur un compte bancaire au nom de la SCI. 4. Publier une annonce légale Une annonce doit être publiée dans un journal d’annonces légales du département. Elle officialise la création de la société. 5. Immatriculer la SCI Enfin, la SCI doit être enregistrée au greffe du tribunal de commerce via le guichet unique. Une fois l’immatriculation validée, elle obtient son extrait Kbis. 💡 Conseil pratique :Pour éviter les erreurs ou les oublis, il est conseillé de se faire accompagner. Notaire, avocat ou expert-comptable peuvent vous guider dans la constitution de votre SCI. SCI : quel régime fiscal choisir ? Une SCI peut être soumise à deux régimes fiscaux. Le choix dépend du projet et de la stratégie d’investissement. SCI à l’impôt sur le revenu (IR) Transparence fiscale : ce sont les associés qui déclarent leur quote-part de revenus Avantages : simplicité, possibilité d’imputer les déficits fonciers Limites : pas de déduction d’amortissement, fiscalité potentiellement lourde en cas de forte rentabilité SCI à l’impôt sur les sociétés (IS) Société imposée elle-même : les bénéfices sont d’abord taxés au niveau de la SCI Avantages : possibilité d’amortir le bien, fiscalité réduite à court terme Inconvénients : moins intéressant pour la transmission, taxation lors de la revente 👉 En résumé : Critère SCI à l’IR SCI à l’IS Imposition Associés Société Déficits imputables Oui Non Amortissement du bien Non Oui Transmission Plus souple Moins avantageuse Complexité comptable Faible Élevée Dans quels cas la SCI est-elle intéressante ? La SCI n’est pas utile dans tous les cas. Voici quand elle s’avère pertinente… et quand elle ne l’est pas. Cas favorables à la SCI : Vous investissez à plusieurs (amis, famille, associés) Vous souhaitez transmettre un bien à vos enfants Vous détenez un patrimoine immobilier conséquent Vous investissez dans du locatif long terme Ajoutez votre titre ici Achat en solo pour une résidence principale Projet de revente rapide (achat-revente ou marchands de biens) Location meublée (souvent mieux en LMNP ou LMP) Conclusion Créer une SCI immobilière peut être une stratégie puissante pour structurer un investissement, faciliter une gestion à plusieurs, optimiser la fiscalité ou préparer une transmission patrimoniale. Mais ce choix doit être mûrement réfléchi, en fonction de votre projet, de votre fiscalité et de vos objectifs à moyen-long terme. FAQ – Tout savoir sur la SCI immobilière Peut-on créer une SCI seul ? Non, une SCI nécessite au minimum deux associés. Il n’est pas possible de créer une SCI unipersonnelle. En revanche, un membre majoritaire peut tout de même détenir l’essentiel des parts. Combien coûte la création d’une SCI ? Le coût varie selon que vous passez par un professionnel ou non. En moyenne, comptez entre 300 et 800 € pour les formalités de base (statuts, annonce légale, immatriculation), et jusqu’à 1 500 € ou plus avec un notaire ou un avocat. Faut-il un capital minimum pour créer une SCI ? Non, il n’y a aucun capital social minimum obligatoire pour créer une SCI. Le montant est librement fixé dans les statuts. Il peut même être symbolique (ex. : 1 €). Peut-on louer un bien meublé avec une SCI ? Oui, mais cela a des conséquences fiscales. Une SCI à l’IR ne peut pas faire de location meublée régulière, sinon elle devient imposable à l’IS. Pour louer en meublé, il est souvent préférable d’opter directement pour l’impôt sur les sociétés (IS). Quelle est la différence entre SCI et indivision ? En

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Couple analysant la rentabilité d’un investissement locatif sur une tablette, avec graphiques immobiliers à l’écran.

Comment calculer la rentabilité d’un investissement locatif ?

L’immobilier locatif attire de plus en plus d’investisseurs, séduits par la stabilité de la pierre et la perspective de revenus réguliers. Pourtant, une question revient systématiquement avant de se lancer : cet investissement sera-t-il vraiment rentable ?Derrière cette interrogation simple se cache une réalité plus complexe. Car la rentabilité ne se résume pas à un seul chiffre : elle peut être brute, nette, voire nette après impôt. Et chacune de ces notions mérite d’être comprise avant de prendre une décision éclairée. Dans cet article, on vous explique comment calculer la rentabilité locative, à travers des exemples concrets, et surtout, comment l’interpréter dans une stratégie d’investissement immobilier. Qu’est-ce que la rentabilité locative ? La rentabilité locative est un indicateur financier qui mesure ce que rapporte un bien immobilier mis en location, en fonction de son coût d’acquisition. Autrement dit : combien vous gagnez, comparé à ce que vous avez investi. Ce taux vous permet non seulement de comparer plusieurs biens entre eux, mais aussi de juger si votre projet est viable à long terme. On distingue généralement trois niveaux d’analyse : La rentabilité brute, simple à calculer, mais partielle. La rentabilité nette, qui intègre les charges courantes. La rentabilité nette après impôt, la plus précise, car elle tient compte de votre situation fiscale. Comprendre ces nuances est essentiel pour éviter les erreurs de jugement. Un chiffre séduisant en apparence peut cacher une réalité moins avantageuse une fois les frais déduits. Le calcul de la rentabilité brute : une première estimation La rentabilité brute est souvent utilisée pour une première évaluation rapide. Elle permet de comparer plusieurs biens sur une base commune, sans entrer dans les détails de gestion. La formule est la suivante : (Loyer annuel / Prix d’achat du bien) x 100 Prenons un exemple concret : vous achetez un appartement à 150 000 €, que vous louez 650 € par mois. Sur l’année, cela représente 7 800 € de revenus locatifs.   Le calcul donne :(7 800 / 150 000) × 100 = 5,2 %   C’est un bon indicateur de départ, mais ce chiffre ne tient pas compte des charges, ni des impôts, ni même des éventuelles périodes de vacance locative. Il ne faut donc pas s’y arrêter. La rentabilité nette : une vision plus réaliste Pour affiner le calcul, il faut intégrer les dépenses liées à la gestion du bien. La rentabilité nette tient compte des coûts que vous devrez assumer en tant que propriétaire, et vous donne une idée plus fidèle de votre revenu réel. Dans notre exemple précédent, supposons que vous ayez 1 800 € de charges annuelles (taxe foncière, assurance, frais de gestion, entretien…). Le revenu net est donc de 6 000 €. En appliquant la même formule :(6 000 / 150 000) × 100 = 4 % Ce chiffre est plus proche de la réalité, car il reflète ce que vous percevrez effectivement une fois les dépenses déduites. Il permet aussi de comparer différents types de biens (ancien, neuf, meublé, vide) avec plus de pertinence. Rentabilité nette après impôt : l’indicateur à ne pas négliger Dernière étape – et non des moindres : l’impact de la fiscalité sur votre rentabilité. Car selon le régime que vous choisissez, les montants que vous percevrez réellement peuvent varier considérablement. Prenons le même bien, mais cette fois avec un impôt estimé à 900 € sur les revenus locatifs. Vos gains nets tombent à 5 100 € par an.Ce qui donne une rentabilité réelle de 3,4 %. À ce stade, le régime fiscal choisi fait toute la différence. Entre le micro-foncier, qui offre un abattement forfaitaire de 30 %, et le régime réel, plus complexe mais souvent plus avantageux, les écarts peuvent être significatifs.Et si vous optez pour une location meublée sous le statut LMNP, vous pourrez même amortir une partie du bien, réduisant d’autant votre imposition. La fiscalité est donc un levier stratégique, qui doit être anticipé dès le départ. Ce que le calcul ne montre pas : la dimension qualitative Même si les chiffres sont essentiels, ils ne racontent pas toute l’histoire. Une rentabilité élevée peut masquer des risques importants, tandis qu’un rendement plus modeste, dans un bon emplacement, peut se révéler plus sécurisé et pérenne. Plusieurs critères doivent donc entrer dans votre réflexion : La localisation du bien, qui influence la demande locative. Le potentiel de valorisation du quartier ou du type de bien. La gestion locative : allez-vous gérer vous-même ou déléguer ? Le type de location : vide, meublée, courte durée ? Un bien bien situé, avec un bon profil de locataires et peu de vacance locative, peut offrir une rentabilité “modeste” sur le papier… mais une tranquillité d’esprit précieuse à long terme. En résumé : un outil pour décider, pas une fin en soi Calculer la rentabilité d’un investissement locatif est indispensable, mais il ne faut pas s’arrêter à un seul chiffre. Comprendre les différents niveaux de calcul (brut, net, après impôt), les compléter par une analyse qualitative du bien, et surtout les replacer dans votre propre stratégie patrimoniale, c’est ce qui fera la différence entre un investissement risqué et un projet solide. Si vous souhaitez sécuriser votre projet immobilier et être accompagné dans cette démarche, notre agence est à votre écoute. Nous vous aidons à analyser la rentabilité réelle d’un bien, en tenant compte de votre profil fiscal, de vos objectifs… et du terrain. FAQ – Rentabilité d’un investissement locatif Comment calculer facilement la rentabilité d’un bien locatif ? Le calcul le plus simple est celui de la rentabilité brute : divisez le loyer annuel par le prix d’achat du bien (frais inclus), puis multipliez par 100.Exemple : pour un loyer de 700 €/mois et un bien à 160 000 €, la rentabilité brute est de (700 × 12 / 160 000) × 100 = 5,25 %. Quelle est une bonne rentabilité locative en 2025 ? Une bonne rentabilité dépend du type de bien et de sa localisation. En 2025, un rendement locatif brut situé entre 4 % et 7

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Maison ancienne vide éclairée par la lumière naturelle – vente suite à succession

Héritage, divorce, succession : comment vendre un bien immobilier dans un contexte délicat ?

On n’est jamais vraiment préparé à vendre un bien immobilier dans un moment difficile. Qu’il s’agisse d’un décès, d’une séparation ou d’un conflit familial, la vente prend une dimension particulière. Elle n’est plus seulement un projet, mais souvent une nécessité. Et dans ces contextes, les décisions se prennent rarement à tête reposée. Entre émotions, tensions éventuelles, lourdeur administrative et enjeux financiers, la vente peut vite devenir un parcours semé d’embûches. Mais pas de panique : avec les bons repères et un accompagnement solide, il est tout à fait possible d’avancer sereinement, dans le respect de chacun. Succession, séparation : quand la vente devient un défi humain Vendre un bien immobilier n’est jamais une décision anodine. Mais lorsqu’elle s’inscrit dans un contexte personnel difficile – décès d’un proche, séparation, conflit familial – la démarche prend une tout autre dimension. Ce n’est plus seulement une question de mètres carrés ou de prix au m² : c’est une histoire de liens, de souvenirs, parfois de tensions. Dans ces situations, la vente devient un véritable défi humain. Il faut composer avec les émotions, respecter les délais légaux, trouver un terrain d’entente entre les parties… Le rôle de l’accompagnement devient alors essentiel, à la fois pour sécuriser le cadre juridique et pour préserver la sérénité de chacun. Vendre un bien en cas de succession : par où commencer ? Lorsqu’un bien immobilier est transmis à la suite d’un décès, la première réaction est souvent l’attente ou le flou. Peut-on vendre ? Qui décide ? Combien de temps cela prend-il ? Voici les repères clés. Le rôle du notaire C’est lui qui ouvre officiellement la succession et identifie les héritiers via l’acte de notoriété.Tant que ce document n’est pas établi, le bien ne peut pas être vendu, car personne n’en a la pleine propriété. Le passage par l’indivision Dans la plupart des cas, les héritiers deviennent indivisaires.Autrement dit, ils possèdent le bien ensemble, à parts égales ou selon les dispositions prévues.Pour vendre, il faut donc l’accord de tous les héritiers. Si l’un refuse ou bloque la vente, la situation peut devenir complexe. Et la fiscalité dans tout ça ? Même si une vente suite à succession ne génère pas de frais de mutation, une plus-value immobilière peut être due si le bien a pris de la valeur depuis son acquisition initiale. Il est donc important de faire estimer le bien à sa juste valeur et d’anticiper les éventuelles implications fiscales. 📌 Ce qu’il faut retenir : Contacter un notaire pour ouvrir la succession Obtenir l’acte de notoriété (identifie les héritiers) S’assurer que tous les héritiers sont d’accord pour vendre Vendre après un divorce : ce qu’il faut savoir Une séparation suffit déjà à bouleverser un quotidien. Mais quand s’ajoute à cela la vente d’un bien commun, les tensions peuvent vite s’amplifier. D’autant que les règles varient en fonction du régime matrimonial. À qui appartient le bien ? Tout dépend de la situation : Si le bien a été acheté pendant le mariage, il est généralement en indivision. Si l’un des conjoints l’a acquis avant le mariage, ou avec ses propres fonds, il peut en être le seul propriétaire. En cas de SCI, les règles sont spécifiques : on parle de parts sociales, et non de propriété directe. Peut-on vendre avant que le divorce soit prononcé ? Oui, si les deux parties sont d’accord, la vente peut avoir lieu avant le jugement définitif. Cela peut même faciliter les démarches et éviter que le bien devienne source de conflit. Une autre solution existe : le rachat de soulte, lorsqu’un des deux conjoints rachète la part de l’autre. Cela permet à l’un de rester dans le bien, tout en compensant l’autre financièrement. 💡 Bon réflexe : Faire estimer le bien dès le début de la procédure. Cela donne une base claire de discussion et aide à éviter les malentendus. Comment avancer malgré les tensions ? Que ce soit entre héritiers ou entre ex-conjoints, les relations peuvent être tendues. Chacun a sa vision, ses attentes, ses blessures aussi. Et pourtant, il faut décider ensemble. Voici quelques leviers pour désamorcer les blocages : Favoriser le dialogue, avec l’aide d’un professionnel neutre (agent, notaire, médiateur) Clarifier les étapes dès le départ : estimation, prix de vente, calendrier… Préparer un dossier complet, pour éviter les retards administratifs Choisir un interlocuteur unique pour fluidifier les échanges entre les parties L’accompagnement fait toute la différence. Il permet de prendre du recul, d’objectiver les décisions, et d’avancer pas à pas. Être bien accompagné : un vrai soulagement Dans ce type de vente, l’humain prime sur le commercial.Il ne s’agit pas juste de vendre vite, mais de vendre bien, dans les bonnes conditions, avec respect et transparence. Un agent immobilier expérimenté vous aide à : Poser un cadre neutre et sécurisé Mettre tous les acteurs autour de la table (notaire, héritiers, avocats…) Valoriser le bien sans nier le contexte Trouver un acheteur fiable et respectueux du calendrier Vous libérer du poids logistique et émotionnel 🤝 Chez nous, chaque situation est unique. Et chaque accompagnement aussi. Conclusion : vendre, mais pas à n’importe quel prix Vendre un bien dans un contexte de succession ou de séparation, ce n’est pas juste signer un compromis. C’est tourner une page, parfois douloureuse, pour pouvoir avancer. Avec une écoute sincère, des conseils clairs et un accompagnement solide, cette étape peut se transformer en opportunité : celle de repartir plus sereinement, en toute confiance. FAQ – Vendre un bien immobilier dans un contexte délicat Peut-on vendre un bien immobilier avant la fin d’une succession ? Non, la vente ne peut intervenir qu’une fois la succession ouverte et l’acte de notoriété délivré par le notaire. Cet acte permet d’identifier les héritiers et de prouver leur droit de propriété. Tant que ce document n’est pas établi, le bien ne peut pas être légalement vendu. Tous les héritiers doivent-ils être d’accord pour vendre un bien en indivision ? Oui, en principe, l’unanimité est requise pour vendre un bien en indivision. Toutefois, s’il existe un désaccord

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